Ville-Marie, 18 avril 2017 – Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre en Abitibi-Témiscamingue et dans une volonté de répondre aux besoins criants du marché du travail, le centre de formation professionnelle Frère-Moffet de la CSLT souhaite augmenter le nombre de diplômes d’études professionnelles (DEP) à la carte de ses enseignements. Les huit DEP demandés se regroupent dans deux secteurs d’enseignement soit :
Secteur agriculture
Grandes cultures Mécanique agricole Horticulture et Jardinerie Production horticole |
Secteur bâtiments et travaux publics
Mécanique de machines fixes Plomberie-Chauffage Calorifugeage Réfrigération |
Le projet est innovateur, entre autres parce qu’il permet à notre région moins populeuse de diversifier son offre de formation sans inonder le marché du travail régional. En effet, l’analyse des différents programmes de formation a permis de prévoir des arrimages possibles au niveau des contenus de formation et des infrastructures, faisant en sorte que les formations pourraient être offertes en alternance selon les intérêts des individus et les besoins du marché de l’emploi. Les DEP sélectionnés ne sont actuellement pas offerts en permanence sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue. Ils répondent à des perspectives d’emplois favorables, à des taux de placement élevés et font partie, dans certains cas, de la liste des 15 formations professionnelles priorisées en région.
La Commission scolaire du Lac-Témiscamingue désire également augmenter l’offre de formation sur son territoire avec le souci qu’elle soit plus attrayante pour sa clientèle notamment pour les garçons. C’est un projet structurant qui aura des effets sur la réussite et la persévérance, mais également sur la rétention des jeunes en région.
Il est à noter que le centre de formation professionnelle Frère-Moffet de la Commission scolaire du Lac-Témiscamingue est le centre le moins bien doté en frais de cartes de formation en région. « Nous constatons une iniquité dans la répartition des cartes FP en Abitibi-Témiscamingue et si nous voulons cinq centres de formation professionnelle forts, qui soient aptes à se développer pleinement pour répondre aux besoins criants du marché du travail, il faut que cette situation soit régularisée », affirme M. Pierre Rivard, président de la CSLT.
Le projet fut présenté au ministre de l’Éducation M. Sébastien Proulx et au ministre régional M. Luc Blanchette le 8 mars dernier lors du passage en région du ministre de l’Éducation et a reçu un très bel accueil.
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Source et information :
Marie Luce Bergeron
Directrice de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle
819 629-2144 poste 2001 ou 819 629-5908
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